jeudi 17 avril 2008

Quelques noms, au cas où....

J’ai fini par adhérer à ta position mais je ne pourrai pas publier les noms de tous ces gens qui ont été mobilisés. Je le ferai seulement pour quelques uns d’entre eux, ceux qui ont agi en connaissance de cause et qui se sont vraiment entêtés dans leur bêtise. Je te signale que sanctionner ces harceleurs et persécuteurs, même s’ils le méritent pour leur action criminelle, ne changera pas grand-chose à cette histoire. Les commanditaires trouveront aisément d’autres pour prendre le relais. Je suis de ton avis, parce qu’avec cette affaire du véhicule qu’on n’arrête pas de tripatouiller, je n’ai pas vraiment le choix. Au cas où … ces personnes pourront certainement être d’une grande utilité pour le dénouement de l’écheveau de toute cette intrigante histoire.

_ Medjaoued Abderrahmane dit Dahmane mécanicien à la Division Exploration / Sonatrach et ses compères et collègues Abrous Djamel, chauffeur et Madour Lahcène, cadre comptable.

_ Laaref Farid, Chef de Département Finances et Essalhi Salah, Chef de Service. Saches qu’en l’espace de 17 mois 18 collègues, stagiaires et autres missionnaires ( Ouabou, Chetouh, Hamidi, Ben malek, Djouab, Arfa, Sidani, Mesdames B et N, quatre stagiaires et en ce moment je suis avec Reguig et quatre auditeurs venus du siège) ont transité par mon bureau qui était occupé auparavant par le défunt Bernou, victime d’une crise cardiaque et qui aurait subi lui aussi des harcèlements d’après les collègues.

_ Sadouki Ayache, Directeur de la défunte Division Data Control / Sonatrach

_ Ghanem Amar, transporteur privé du personnel, ligne Tizi-ouzou _ Boumerdes.

_ Mellah Amar dit Rachid Médecin et sa femme Dentiste qui sont mes voisins du dessus et qui ne m’ont pas lâché depuis le début ; les amis de Rachid, Badjou Ali, Technicien de la santé à l’hôpital psychiatrique Fernane Hanafi à oued Aissi et Amanzegaghene Ahmed (je ne suis pas sûr du nom) dit Hidouch et ses frères Omar et Rachid, bijoutiers à la cité 208 logements EPLFde Fréha.

_ Un certain Lamara, il serait policier en retraite et aurait travaillé à Ain El Hamam (son fils est chauffeur de taxi, une 305 immatriculée 012024/189/15), il réside au Bt 8 de la cité 208 logts EPLF de Fréha.

Arrêtons là pour aujourd’hui, il est tard et je suis très fatigué l’ami.
Je te salue

L’essai de Kamel Rahmaoui, un Doctorant en sciences juridiques, sur le harcèlement moral au travail en Algérie publié par El Watan.

Une bonne nouvelle, l’ami. Un universitaire algérien qui écrit papier sur le harcèlement moral au travail et publié par le quotidien national El Watan. Ce ne est pas rien. Peut-être que ça va amener d’autres à s’intéresser à la question.
Le voici l’article

Le harcèlement moral au travail : Une violence perverse.

Aussi cruel et pervers que le harcèlement sexuel, le harcèlement moral au travail cause d’énormes ravages.
Cette violence, qui peut frapper tout employé sans distinction d’âge ni de sexe ni de grade, tend à prendre une ampleur inquiétante, encouragé sans doute par l’absence d’un cadre juridique adéquat en mesure de sanctionner sur le plan pénal le harceleur.

Le harcèlement moral, un ensemble d’agissements altérant la santé de l’employé
Souvent confondu, à tort d’ailleurs, avec le harcèlement sexuel, le harcèlement moral ou psychologique est une conduite abusive de la part d’un supérieur, qui par sa répétition et sa systématisation, porte atteinte à l’intégrité physique et morale du salarié, à sa dignité et est en mesure de compromettre gravement son avenir professionnel. Le harcèlement moral, objet de cet essai, est le harcèlement pratiqué par le chef qui cherche à éliminer son subalterne, ayant recours à divers procédés qui découlent d’une véritable stratégie, parmi lesquels nous citons :

- l’absence de toute forme de communication,
- les brimades et les remarques désobligeantes,
- privation du salarié de toute forme d’activité
- confier à l’employé des tâches ingrates ne correspondant pas ni à son grade, ni à ses compétences professionnelles,
- placer l’employer sous l’autorité directe d’un responsable choisi au préalable parmi les responsables les moins expérimentés, les moins compétents et les moins diplômés.

Ces procédés prouvent que le harcèlement moral est une véritable cabale qui vise à saper l’employé, l’atteindre dans sa dignité, briser son identité et le contraindre à démissionner. Abusant de ses prérogatives professionnelles et se cachant généralement d’une manière habile derrière un dysfonctionnement organisationnel, le harceleur n’hésite pas à visiter le bureau de sa victime durant son absence et à son insu, à espionner son ordinateur, ses communications téléphoniques, ses fréquentations, même hors service, et ne manquera pas de le dénigrer à chaque occasion, notamment lors des réunions de travail.

La mise dans un placard doré : La pire forme du harcèlement moral
Cependant, la pire forme du harcèlement moral demeure sans doute, celle de la mise dans un placard doré. Dans ce cas précis, le harcèlement moral prend une allure à la fois vicieuse et hypocrite, car il est mis à la disposition du harcelé --- souvent un cadre gênant --- un minimum de commodités de travail, mais il est déchargé de toute activité précise et de toute responsabilité, dans le but de l’empêcher d’avoir une influence quelconque au sein de l’entreprise ou de l’administration qui l’emploie.
Dans certains cas, le harceleur interdit à l’ensemble du personnel, sous peine de représailles disciplinaires, de fréquenter le harcelé ou de lui adresser la parole, même en dehors du service. Cette méthode barbare vise à isoler le harcelé --- souvent un cadre résistant de forte personnalité --- à le confiner dans une grande solitude, ce qui augmente ses souffrances et facilite son anéantissement.
Plus mesquins sont certains procédés utilisés par les harceleurs et qui consistent à interdire aux agents chargés de la logistique, d’entretenir le bureau du harcelé ou d’instruire les agents chargés de l’accueil d’informer toute personne de l’extérieur désirant rendre visite au harcelé, que le ce dernier est absent pour toute la journée, et si tous ces procédés n’arrivent pas à faire capituler le harcelé, on s’arrange, avec la complicité de la hiérarchie à le priver de toute promotion, pour mieux l’humilier. Les traumatismes subis par le harcelé sont très graves et peuvent conduire à la folie ou au suicide même.
En effet, détruit psychiquement, le harcelé redoute le sommeil car ses rêves sont peuplés par toutes les scènes du harcèlement, ce qui explique son recours aux congés de maladie, à la désertion de toute activité professionnelle et sa prédisposition à commettre l’irréparable.
Il ne faut pas perdre de vue que le harcelé n’a pas failli à ses obligations professionnelles. Raison pour la quelle d’ailleurs, il n’arrive pas à trouver des explications plausibles aux actes de son tortionnaire. Il est seulement victime de ses compétences, de ses diplômes, de son origine sociale, de ses points de vue ou parfois même de son look.
Les harcelés sont souvent forts de personnalité et résistent aux supérieurs.
Les harceleurs par contre, souffrent de troubles sérieux de la personnalité et mettent de ce fait en péril les intérêts de l’entreprise ou de l’administration.
Ce n’est donc pas par hasard que sous d’autres cieux certains emplois de responsabilité --- notamment dans les grandes entreprises --- ne sont attribués qu’après avoir fait subir aux intéressés des examens médicaux très poussés où la psychologie prend une part importante. Ailleurs, se faire examiner par un psychologue ou même un psychiatre n’est pas une honte, mais un acte médical banal de prévention, mais qui peut révéler bien des surprises.

L’absence d’un cadre juridique adéquat
Du point de vue juridique,si la loi n° 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail reconnaît au salarié le droit à l’intégrité physique et morale ( art.6), elle ne mentionne cependant pas d’une manière expresse le harcèlement moral, de même d’ailleurs que l’ordonnance n° 06-03 du 15 juillet 2006 portant statut général de la fonction publique (at. 37).
Le droit pénal algérien quant à lui, ignore complètement cette violence. Cependant il convient de signaler que la loi n°06-01 du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption oblige l’employeur à faire en sorte que la carrière du salarié ou du fonctionnaire soit gérée selon les principes de transparence, de mérite, d’équité et d’aptitude (art.3).
Rien ne s’oppose cependant à ce que la victime demande réparation du préjudice subi en se référant à l’article 1234 du code civil, car, contrairement aux idées reçues, il est aisé de prouver l’existence du harcèlement moral. Le harcelé, en plus du dossier médical délivré par un médecin spécialiste, doit joindre à sa requête tout document prouvant que la hiérarchie a été saisie des dépassements et des abus du supérieur hiérarchique.
Le rapprochement des dates (dossier médical et correspondances adressées à la hiérarchie) prouveront au juge qu’il existe bel et bien une relation entre la maladie de la victime et les faits dont elle s’était déjà plainte à la hiérarchie. Les témoignages du personnel constituent aussi des preuves irréfutables. Cependant la crainte des représailles du chef pousse souvent les témoins à abandonner le harcelé, notamment s’ils sont au courant que le harcèlement est béni par la tutelle.

Des conséquences néfastes pour l’entreprise et la sécurité sociale
Les congés de maladie, souvent de longue durée, sont évidemment pris en charge par la sécurité sociale, mais le harcèlement moral contribue aussi à la dégradation des relations de travail et crée au sein de l’entreprise ou de l’administration un climat de travail malsain qui se répercute à son tour sur le production. Les agissements du harceleur doivent être réprimés sévèrement sur le plan pénal, il est inadmissible que des gestionnaires abusent de leurs prérogatives professionnelles sans être punis. Ailleurs, le harcèlement moral est non seulement puni par le droit pénal, mais il est considéré aussi comme un accident de travail.

L’auteur est Doctorant en sciences juridiques Algérie Telecoms. UOT Annaba
Kamel Rahmaoui
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mercredi 9 avril 2008

Dépôt de plainte pour harcèlment moral et sabotage de mon véhicule

Salam aalik Yassahbi!Pourquoi tu n’essaies pas de contacter la presse ? De téméraires journalistes qui accepteront de refiler un coup de main il doit en rester encore quelques uns dans ce bled! Ourassek qu’ils vont finir par te zvinguer sinon. Il faut bouger yassahbi et fissaa.Be carful à toi sahbi !
A+
PS :Zvinguer, taillader, tuer, fra casser c kif kif…tfehmat?
Bien sûr que j’ai vu avec la presse. J’ai beaucoup insisté avec El Watan. J’ai revu pour la dernière fois Salima Tlemçani le mardi 24/01/2006, comme elle était très occupée elle m’avait fixé un rendez pour le vendredi 27/01/2006. Le jour du rendez-vous à 6h du matin je sors de la maison et à 9h je pointe devant le siège du journal où j’ai poireauté obstinément toute la matinée en fumant cigarette sur cigarette pour qu’on m’annonce à 13h30 qu’il ne fallait plus l’attendre et qu’elle était souffrante.

Au moment où j’allais partir voilà qu’arrive Mr Omar Belhouchet, j’ai alors profité pour lui demander de m’accorder un moment. J’étais très fatigué, très nerveux d’avoir trop attendu, je n’avais rien mangé de la journée, j’avais trop fumé et j’entamais ma cinquième année de harcèlement moral. Tu imagines ce que ça donne.
Il accepta donc et me reçut aimablement dans son bureau. Il m’écouta pendant quelques minutes et me rassura qu’il allait étudier la question et me contacter. Fin de l’entrevue. Il ne m’a jamais contacté.

Depuis ton dernier message j’ai rencontré les correspondants à Boumerdes d’El Watan et du Soir d’Algérie. Rien de probant pour l’instant.
Ce ne sera pas facile.
Pour le moment ce qui me préoccupe c’est l’entêtement de Laref et Essalhi au boulot, mon véhicule qu’on sabote et Diamal qui ne répond pas.

D’ailleurs je viens de déposer une autre plainte contre X à Boumerdes auprès du Procureur de la république enregistrée sous le n° 3972/08 en date du 01/04/2008 pour harcèlement moral, persécutions et sabotage de mon véhicule personnel (sabotage de la direction, coups de poings sur le toit, …). C’est la deuxième auprès de cette juridiction. La première je l’ai déposée en date du 10 mars 2002 et porte le numéro d’enregistrement 2188/02.


P.-S. Tu m’excuses d’avoir mis tout ce temps pour te répondre.

vendredi 1 février 2008

REPONSE AU COMMENTAIRE

"Azul. Yassahbi!Tu t’es mis vraiment dans une situation difficile.Sait-tu que même les politiques disposant de gros moyens ne s’aventurent jamais sur ce terrain très sensible : primo c’est dangereux, secundo c’est un sujet tabou, tertio c’est pas rentable politiquement.Tu me diras qu’on ne se refait pas…Dis moi ! as-tu réussi à te faire réparer ton véhicule par DIAMAL? Et où est ce que tu laisses ton véhicule? Dans un garage ? Tu n’as pas peur qu’on bricole les freins, la direction ou autre chose et qu’on te retrouve dans un fossé ou au fond d’un précipice? N’oublies pas que c’est à des criminels que tu as affaire et qu’un accident (ou même un empoisonnement) est très facile à monter. Donne moi de tes nouvelles et qu’ ALLAH soit avec toi."
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Je te remercie beaucoup pour la bile que tu te fais pour moi, mais je crois qu’effectivement on ne se refait pas. Je t’avoue que je ne savais pas que nous sommes à ce point otages de voyous, de puissants voyous.
Je croyais qu’en Kabylie, fief du RCD, du FFS et des AArouchs, des injustices ne peuvent pas se commettre au su et au vu de tout le monde sans que personne ne bouge le petit doigt et que chez nous il aurait suffit pour une femme de crier pour que tout le monde accoure à son secours.

Je croyais que dans cette région, la seule pourtant où on peut sortir dans la rue sans autorisation pour scander « pouvoir maffieux ! Pouvoir assassin!» sans se faire embarquer quand que tout le reste du pays est sous une chape de plomb, on ne peut pas faire prostituer des femmes universitaires et cadres dans des secteurs sensibles, par la force.

Je croyais que des politiques démocrates et réputés illustres combattants pour le respect de la dignité humaine allaient être vraiment et sincèrement scandalisés quand je leur aurais raconté que des concitoyennes sont devenues, malgré elles, des esclaves de la maffia du sexe.

Je croyais qu’en Kabylie _ au cœur même de la Kabylie, à Fréha _ on ne peut pas être persécuté pendant des années pour avoir seulement dénoncé le fléau de la prostitution.

Je croyais qu’en dénonçant le fléau de la prostitution à Tizi-ouzou mes collègues de la SONATRACH, des cadres pour la plupart d’entre eux, allaient saluer mon courage et me soutenir, et non pas me harceler des années durant et se mettre au service de la maffia du sexe ; cette même maffia dont ils seront demain (si ce n’est pas déjà fait) des victimes. Parmi ces collègues ils sont nombreux ceux qui habitent la région et donc qui sont particulièrement concernés par la question que j’ai soulevé.

Je croyais que même si cette maffia allait réussir à mobiliser certains kabyles en profitant de leur situation matérielle précaire _ ils étaient nombreux en fin de compte à participer au lynchage et parmi eux il y a des commerçants, des médecins, des enseignants et j’en passe ! _ pour me casser parce que j’ai dénoncé la prostitution à Tizi-ouzou cela ne se ferait pas au grand jour. Ce qu’est encore affligeant c’est que parmi ces ‘‘courageux’’ mercenaires, certains ne se sont pas encombrés de scrupules pour mobiliser à leur tour leurs soeurs, leurs neveux ou carrément toute leur famille, c'est-à-dire femme et enfants.
En somme, je me croyais en totale sécurité chez moi en Kabylie. Je me trompais.
Oui, tu as raison, c’est une situation difficile.
Mon dieu! Où nous mène-t-on comme ça ?

Pour ce qui concerne mon véhicule, il n’a jamais fonctionné normalement, alors que je croyais (encore !) qu’en m’adressant à un concessionnaire étranger et en optant pour un véhicule neuf j’allais échapper aux griffes de nos maffias nationales, au moins pour un certain temps. Erreur!
S’ils arrivent à mobiliser des cadres de la SONATRACH, pourquoi ils ne le pourraient pas avec les agents de DIAMAL.
Mon véhicule n’est en sécurité pour l’instant ni à DIAMAL, ni dans le parc où je le laisse pratiquement toute la semaine de jour comme de nuit, ni même dans l’enceinte d’une importante structure de la SONATRACH comme le parc de la division Exploration à Boumerdes où je travaille.

Actuellement j’ai la direction assistée qui est anormalement rigide, un moteur déréglé, une consommation d’essence excessive, des grincements à l’arrière et un ronronnement suspect au niveau du train avant, coté droit. Ce dernier problème est apparu mardi passé (29/01/2008) au retour du travail ; ce jour là, pour des raisons particulières j’étais obligé de m’y rendre en voiture. Je te précise que le véhicule n’a pas encore bouclé les seize mille kilomètres (16 000 Kms).
Je ne parlerai pas des coups de poings sur le toit, de la bâche que le chien du gardien du parc à fréha a déchiré etc. etc.
Tu vois que mon véhicule est bien ‘‘bricolé’’, comme tu le dis. Apparemment, du moins pour le moment, leur intention n’est pas de m’envoyer dans un précipice mais plutôt de m’user à force de harcèlement moral et de persécutions, en m’isolant, en me compliquant la vie, en m’occasionnant de fausses dépenses comme ce sera forcément le cas avec ce véhicule, etc.

Une histoire à dormir debout, n’est-ce pas ?
A +