mardi 14 mai 2013

JE BAISSE LA GARDE, JE ME REMETS ENTRE LES MAINS DE CONCITOYENS ET ADVIENNE QUE POURRA



Aujourd'hui, j'ai décidé de baisser la garde.
J'ai décidé de ne plus chercher à me protéger. Je n'en ai ni les moyens, ni même plus la force.
Faire le dos rond à d'innombrables provocations et être tout le temps sur ses gardes pour ne pas se faire piéger et cela durant douze années, ça use.

Je suis fatigué et malade. En plus des séquelles de l'opération de mon hernie discale (voir la lettre au P-dg du 19/12/201 publiée sur ce blog), ces derniers jours, je souffre de palpitations et des douleurs thoraciques qui se prolongent jusque dans mes bras. J'ai consulté deux cardiologues. Ils m'ont demandé un bilan sanguin. Ces douleurs persistent depuis déjà trois jours et j'ai parfois de légères élévations de ma tension artérielle.

Ces problèmes cardiaques datent de l'après-midi  du 30 avril 2012, dernier jour de travail ( je suis en congé jusqu'au 28 mai et je pars en retraite le 1er juin), par une hypertension artérielle qui a duré plus d'une semaine.Ce jour là,  j'ai déjeuné à la cantine, on a servi un repas amélioré à l'occasion de la fête du 1er mai.

J'ai décidé de ne plus chercher à me protéger, de remettre mon sort entre les mains de mes concitoyens et advienne que pourra!
Pour l'exemple, cet après midi, si j'ai la force car je me sens très faible, je sortirais mon véhicule resté sur cales depuis des mois, parce que je n'arrivais même pas à faire réparer ses freins qu'on n'avait saboté en 2008. Je l'ai acheté en 2005 et il n'a roulé que vingt-huit milles (28 000) kilomètres, pour dire que je n'ai pas pu avoir avoir ce plaisir d'en disposer à ma guise. J'attendais des jours meilleurs et un soutien de mes concitoyens qui n'est pas venu. 

Cela fait douze années de harcèlement moral en réseau   et de persécutions. Le résultat, c'est carrément une interdiction d'une vie normale de douze longues années, c'est un emprisonnement dans une prison sans murailles et d'innombrables geôliers.
Le harcèlement moral en réseau, c'est aussi l'isolement social de la personne ciblée qui est privée de soutien et même de témoins pour ce qu'elle endure et subit. Un isolement social fait au moyens de rumeurs, de désinformation et de manipulation.
Que peut faire une seule personne vivant uniquement de son salaire contre de très puissants réseaux avec de gigantesques moyens et en absence d'une forte société civile organisée?

Tout cela, parce que j'ai voulu apporter ma petit pierre, ou plutôt,  mon petit caillou à l'édifice Algérie, mon pays. J'ai voulu dénoncer la prostitution forcée qui se fait par le moyen notamment du harcèlement moral en réseau que j'ai cité plus haut. J'ai voulu participer à la préservation de la dignité de mes concitoyennes et concitoyens.

Je ne regrette rien, mais, aujourd'hui, je n'en peux plus. Je suis fatigué et malade.  Si j'arrive à m'en sortir, sur le plan santé j'entends,  et si je décroche ma retraite sans complications, je quitte le pays.


vendredi 10 mai 2013

Les propos inquiètants de Smail Mira

"Dans tous les pays du monde il existe une sécurité militaire, c’est un service, comme son nom l’indique, tourné vers ce qui peut constituer une agression contre la sécurité nationale. Pourtant ces mêmes services  ont  fait  beaucoup  de  bonnes  choses  pour  Saïd Saadi. Il  a été le seul et unique  chef  de  parti  politique à   bénéficier   d’un  véhicule  anti-balles,  blindé. Il a été aussi  le seul  chef  de  parti  à  bénéficier  pour  ses  déplacements  et ses meetings d’une protection sécuritaire rapprochée pour qu’il ne soit pas attaqué. S’il avait été tué, on aurait dit que c’était la sécurité militaire qui l’avait tué. C’est pour ces raisons que Saadi, de même que Hocine Aït Ahmed, a bénéficié d’une protection spéciale.

Donc, au lieu de les remercier, il dit qu’ils ont voulu l’assassiner. On te fait du bien, et tu remercies en faisant du mal ? Je vous fais cette confidence : s’ils avaient voulu l’assassiner réellement, ils l’auraient fait de manière « propre » et tout le monde aurait dit que Sadi est décédé de mort naturelle! Si Saadi ne sait pas cela, il est temps qu’il le sache et l’apprenne."

Propos de Smail Mira Ancien député à l’Assemblée nationale, maire de Tazmalt, chef d’une des plus importants groupes de « patriotes » en Algérie, fils du commandant Abderrahmane Mira, chef de la wilaya III historique 
Tiré due l'interview qu'ila accordée a monjournaldz.com